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Jean-Paul Belmondo Belmondo était un acteur célèbre. Il était une figure clé de la génération exceptionnelle du cinéma européen de l’époque, et la série de films qu’il a réalisés avec Godard a laissé une trace indélébile. Son visage buriné contrastait avec les traits ciselés de son rival et collaborateur Alain Delon. Surnommé Bébel par le public français, il est devenu une plus grande star du box-office dans les années 60 et 70.
Né en 1933 à Neuilly-sur-Seine, Belmondo fréquente les écoles privées de l’élite, mais il n’atteint pas des meilleurs résultats. Malgré son talent évident, l’attitude irrévérencieuse qu’il adopte à l’égard de ses professeurs l’empêche d’obtenir les plus hautes distinctions lors de l’obtention de son diplôme en 1956. À l’adolescence, il entama une brève carrière de boxeur amateur. Il s’intéressait davantage au sport. Après une scolarité mouvementée où il joue souvent le rôle du clown de la classe, il fait un bref passage comme boxeur amateur, mais abandonne le ring pour étudier le théâtre au Conservatoire national d’art dramatique de Paris. Après avoir contracté la tuberculose, il s’intéressa à la scène et il a obtenu une place importante lorsqu’il s’inscrivait à la National Academy of Dramatic Arts en 1952.
Jean-Paul passait son enfance au contact des arts. Connu pour ses traits cagneux, sa cigarette omniprésente et son sourire charmeur, cette célébrité était souvent comparée par les critiques à ses collègues James Dean, Marlon Brando et Humphrey Bogart. Il incarnait des durs à cuire rebelles avec un sang-froid sans faille et un fond de douceur. Jean-Paul Belmondo est décédé à l’âge de 88 ans. Son décès est survenu lundi 13 septembre 2021 à son domicile parisien selon son avocat. La cause du Décès de Belmondo n’a pas été indiquée.
Belmondo incarne généralement un rebelle mécontent ou un criminel de droit commun, comme dans A double tour (1959 ; Web of Passion) de Claude Chabrol. Il passe rapidement de la scène à l’écran en jouant une série de petits rôles dans des films de réalisateurs reconnus. Bien que son apparence peu conventionnelle limite le nombre d’offres qu’il reçoit, sa présence imposante à l’écran attire l’attention d’autres grands réalisateurs. Après son diplôme, Belmondo commence à jouer au théâtre, dans des pièces de George Bernard Shaw, Feydeau et Anouilh. Godard lui confie le rôle d’un court métrage de 12 minutes, Charlotte et son petit ami, annoncé comme « un hommage à Cocteau ». Il s’agit du personnage de Belmondo qui fulmine contre sa petite amie dans une chambre d’hôtel (la voix a été fournie par Godard lui-même, après que Belmondo ait été enrôlé dans l’armée pour servir en Algérie).
Il décroche aussi une série de petits rôles au cinéma : dans l’un d’eux, la comédie Un Drôle de Dimanche de Marc Allegret en 1958, il est repéré par Godard qui est alors encore critique aux Cahiers du Cinéma. Avec son nez crochu de boxeur, il faisait partie des figures les plus populaires du cinéma français. Avec plus de 80 films et une carrière de 60 ans, il a été aimé par toutes les générations. Pour beaucoup, il représentait la quintessence du Français : décontracté, classe, séducteur et charismatique.